On nomme la place centrale, au centre historique de Mexico, El Zócalo. Même la station de métro qui y mène se nomme ainsi. «Zócalo» vient de l'italien et signifie «socle». En 1843, le général Antonio López de Santa Anna, président du Mexique pour son 6e mandat organisa une conférence pour réfléchir à un monument pour l'indépendance de la nation au centre de la place qui avait accueilli jadis la statue équestre de Charles Quint. Bon, je passe vite sur les détails du concours, c'est un certain Griffo qui gagne, mais le président passe par dessus le concours et décide qu'on érigera une colonne de l'indépendance de l'architecte Lorenzo de la Hidalgo (probablement qu'il finance le parti). On installe au centre de la place un immense socle de marbre de deux mètres et demi de hauteur. Par manque de fonds, on ne franchira jamais les étapes subséquentes de la construction de la colonne et les habitants finissent par nommer la place Le Socle, El Zócalo. (réf.: wikipedia)
Cette histoire est sympathique, mais ce n'est pas ce qui m'a impressionné le plus de cette place, une des plus grande au monde. Ce qui me jette sur le cul (j'en avais entendu parler, mais de le voir c'est autre chose), c'est que la place s'enfonce. Vers 1850 on commence à pomper l'eau sous la place. Résultat, la cathédrale s'enfonce dans le sol un peu plus à chaque année. À l'intérieur, il y a un immense pendule indiquant les changements d'angle du sol depuis la construction de l'édifice. Dans la chapelle attenante, il est assez rigolo de voir les lustres s'approcher des murs. En effet, comme, quand on est à l'intérieur, on se réfère aux murs pour déterminer la verticale, on a l'impression que les lustres accrochés au plafond pendent en diagonale.
mardi 13 avril 2010
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