Aujourd'hui je me sens mieux. Quelques douleurs abdominales persistes, mais presque rien. J'espère que tout ça sera passager. Ce malaise n'est pas dû à quelque chose que j'aurais mangé dans la rue comme le suggérais un ami, mais un reste du frigo un peu trop vieux que je n'ai pas voulu jeter. Comme bien des personnes de ma génération, ma mère, pour me convaincre de terminer mon assiette, m'intimait de penser «aux-pauvres-enfants-qui-meurent-de-faim-en-Éthiopie» et de me considérer chanceux d'avoir du foie de vache dans mon assiette. Sûrement à cause de ce traumatisme, j'ai beaucoup de mal à jeter de la nourriture. C'est qu'à l'époque de la grande famine en Éthiopie je devais avoir autour de 8-10 ans. Je pense que c'est un phénomène international car mon compagnon (ça se féminise «compagnon»?) de résidence, Catherine, est Suisse et dit avoir subit le même traitement psychologique.
En fait, le texte ci-dessus est celui d'un courriel que j'envoyais à l'ami que je mentionne. Celui-ci, d'origine française, est mon aîné de quelques années. Voici ce qu'il m'a répondu: «Pour notre génération c’était Ah si tu avais vécu la guerre !!!!!!!!!!!!».
J'aime.
mercredi 12 mai 2010
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De la part de mon père:
RépondreSupprimerSalut Simon juste pour te dire que je t'aime.
Aussi quand tu prends quelque chose ds le frigo sens-le. Si ça sent bon tu peux le manger.
Merci d'avoir dit que c'était ta mère qui te forçait a finir ton assiette et de parler des Éthiopien d'Afrique.
Passe une belle journée.
J'adore te lire,je suis très fier de toi.
Papa