Il y a quelques années, j’ai rencontré une écrivaine de l’état de Sonora, Mexique. Elle effectuait une résidence d’écriture à Montréal, voulait visiter Québec, un ami montréalais d’origine mexicaine l’avait référée à moi. Je l’ai accueilli pendant quelques jours.
C’était l’été.
Elle s’appelait Cristina Rascón, elle était de Ciudad Obregón.
Je lui ai parlé du Désert mauve de Nicole Brossard, de mon projet d’en faire un film, de la complication de devoir le tourner en Arizona. Elle m’apprit que le désert de Sonora, le plus étendu en Amérique du Nord, ne s’arrête pas aux frontières états-uniennes, mais embrasse également les états mexicains de Baja California et de Sonora.
Il semblerait que, malgré que la fiction se déroule en Arizona, ma relation au Désert mauve soit liée au Mexique. Depuis sept ans maintenant que je vis avec ce roman. Pas tous les jours, pas constamment, mais comme une relation un peu à distance, un bon ami à qui je pense souvent, chez qui je peux débarquer sans prévenir.
Ce cycle correspond à un autre, mexicain celui-là.
Sept ans. En autant d’années, autant de voyages au Mexique. Encore plus de rencontres, lesquelles furent toutes les plus signifiantes vis-à-vis de ce projet, celui du film.
mercredi 2 juin 2010
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hmmmm i really like this.
RépondreSupprimeraussi, slightly off-topic, mais in métis communities there is the idea of the number seven that is recurrent. when a family member dies, you look seven generations back, and seven generations ahead.